Venez comme vous êtes ?
Bien sûr à la lecture de ces 4 mots, vous avez la réf…
La célèbre marque de restauration rapide, celle dont la mascotte est un clown-rigolo-qui-fait-quand-même-peur, en a fait un slogan commercial pour attirer encore plus et à tout va, les mangeurs de burgers et autres gourmands de potatoes avec sauce frites.
La marque ne vante pas ses produits, ses recettes, son service, ses prix, mais VOUS.
Habilement, elle vante notre diversité, notre liberté à être nous même, et surtout à « venir avec le look qu’on a » ; pratique, sans effort, sans code social.
Il n’y a pas de dress code pour aller chez Mcdo.
Ok, soit. Ça marche pour manger des frites…
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Et en entreprise, il y a un dress code ?
Il fait chaud, et Manu, développeur informaticien porterait bien un short au bureau aujourd’hui. Pas de rendez vous client, mais il hésite. Dans la boite, ça ne se fait pas.
Stéphane estime qu’il doit porter le tandem chemise-veste de costume et ses chaussures de ville en toutes circonstances ; d’ailleurs, il a déjà essayé de porter un polo ; ça fait plus cool lui a-t-on dit. Il n’ a pas aimé, il s’est senti mal toute la journée, pas à son aise. Pourtant, chez les autres « ça passe ».
Juliette adore ses nouvelles baskets. C’est nouveau pour elle d’aller au bureau, prendre son poste de responsable clientèle, en portant un combo jupe-basket. Mais après tout, elle se trouve belle, se sent bien ainsi et c’est confortable.
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Le vendredi c’est permis !
Il y a eu le Friday wear dans les années 2000 : en résumé, il était toléré dans les entreprises, d’avoir une tenue plus décontractée le vendredi.
Sans doute la proximité du WE.
Sans doute la volonté de mettre un peu de fun et de coolitude dans le management.
L’exemple venait même du boss que l’on voyait alors vêtir son plus beau jean. Pas trop délavé quand même, et coupe droite qui casse sur ses chaussures de ville.

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Ce Friday wear devenait même la règle : quoi, tu portes encore ton costume, mais on est vendredi, tu n’as pas de jean… ah ah !!
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Donc en réalité, le Friday wear, devenait le nouveau dress code pour 1 jour dans la semaine. Excluant de facto les 4 autres jours, où la tenue décontractée était prohibée.
Aujourd’hui, quoiqu’on en dise, il y a toujours un dress code au travail, et le venez comme vous êtes ne s’enseigne pas dans les écoles de commerce.
On peut s’amuser à regarder les photos corporate des boites : il y a un look pour les cabinets comptables et d’audit, un look pour les boites dans le numérique, un look dans le commerce, un look dans la fonction publique. On pourrait faire un « qui est ce » du dress code.
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La règlementation du dress code
Qui établit les règles du dress code : la hiérarchie ? la DRH ? Les syndicats ? Pauline de la compta ?
On peut toujours chercher le règlement intérieur des us et coutumes vestimentaires de la boite, interroger la hiérarchie, les collègues, chercher sur l’intranet… NADA
Le dress code est tacite, tel un élément immatériel du patrimoine de l’entreprise, il fait partie de la culture interne. L’absence d’un dress code est en soit un dress code !
ON sait ce qui est admis ou pas. ON sait la limite. ON connait les tendances qui font évoluer le dress code.
Car, OUI, le dress code évolue sous l’effet certain des tendances sociétales et de la mode.
Les fashionistas ont fait rentrer les sneakers et autres baskets griffées (avec logo de la marque le plus visible possible évidemment), dans les dress code de quasi toutes les entreprises.
La basket va à tous et se porte avec toutes les tenues ; elle a mis KO le combo tailleur-escarpin !

« ça fait jeune » : tiens prends ça le senior et fait vite évoluer ton look pour ce nouveau diktat de la basket en toute circonstance, mais bien sûr prends-la propre et de la dernière collection.
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Et quel dress code pour se présenter à un entretien d’embauche ??
Tous les candidats se posent la question : cravate, chemise, veste… et il y a autant de conseils que d’écoles en la matière.
Chez ZEBRE, chaque candidat présenté à nos clients est préalablement rencontré, en face à face, lors d’un entretien avec un consultant et c’est vrai que la présentation générale du candidat compte : on doit sentir l’authenticité, la capacité à s’adapter, et la préparation du candidat à ce RDV. C’est donc davantage une question de comportement que de look.
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Candidats, 3 clés :
- Fournir un effort vestimentaire, sans opter pour le total look du présentateur de JT, est une marque de considération pour votre interlocuteur et un signe de votre capacité à intégrer les codes
- Choisir des vêtements dans lesquels vous êtes à l’aise
- Être soi-même : cela se sent et ce n’est pas qu’une question de look
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Le zèbre est unique. Toutes les rayures sont à la mode.
be dazzle.*
*Être éblouissant

